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Crosse
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Sporange
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Matteuccie fougère-à-l’autruche
Ostrich-fern
Matteuccia struthiopteris (Linné) Todaro.
ONOCLÉACÉES
Grande fougère formant des couronnes dont les frondes peuvent atteindre 100 cm de hauteur. Souvent retrouvée en vastes colonies.
Crosse vert foncé et recouverte d’écailles

n.f. – Petite feuille épaisse et résistante (enveloppe) entourant le bourgeon dormant.

membraneuses beiges. Les crosses sont consommées comme un légume vert.
Frondes de 2 types. Les photosynthétiques sont divisées à 2 reprises. Limbe

n.m. – Partie large et mince de la feuille.

large dans la moitié supérieure avec sommet abruptement rétréci, ce qui donne un aspect tronqué

Adj. – Comme coupé d’un coup de ciseaux à son extrémité.

à la feuille. Pennes inférieures longuement rétrécies. Rachis

n.m. – Nervure centrale d’une fronde.

de la fronde photosynthétique creusé d’un profond sillon. Les frondes fertiles sont robustes, d’abord vertes, puis brun foncé à maturité, et persistent pendant l’hiver.
Sporanges entourés par le limbe

n.m. – Partie large et mince de la feuille.

recroquevillé et coriace des pinnules de la fronde fertile. Le tout ressemble à des chapelets de perles. Les spores sont relâchées à l’hiver ou au printemps de la deuxième saison.
Colonise les milieux humides tels que les marécages, les bandes riveraines, les marais et les bois humides. Elle se distribue principalement dans les forêts de feuillus et les forêts mixtes. Sa limite de répartition, au nord du Québec, atteint la Baie James à l’ouest et Natashquan à l’est.
Seule fougère récoltée pour la consommation à l’état de crosses (« têtes-de-violon »). Les crosses doivent être blanchies de 5 à 7 minutes avant d’être mangées. Attention de ne pas les confondre avec les crosses de l’onoclée sensible, très semblables, mais fortement toxiques. La récolte intensive dans son habitat est à proscrire, puisqu’elle peut mener à l’épuisement de la couronne. Les frondes photosynthétiques ressemblent à celles de l’osmonde cannelle. La présence sur le rachis d’un profond sillon chez la matteuccie et l’absence d’une pubescence dense les distinguent.