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Pruche du Canada
Eastern hemlock
Tsuga canadensis (L.) Carr.
Pinacées
Conifère à cime

n.f. – Partie terminale d’un arbre, celle qui porte les branches et le feuillage.

large et conique pouvant atteindre 30 m de hauteur et vivre environ 600 ans.
Écorce brun rougeâtre, écailleuse chez les jeunes individus et marquée de sillons profonds chez l’arbre mature.
Aiguilles disposées sur 2 rangs, de 10 à 20 mm et de longueur variable sur un même rameau. Aplaties, pétiolées

adj. – Dont le limbe est connecté à la tige par un pétiole.

, à bout arrondi, avec face inférieure munie de 2 bandes blanches, les aiguilles de la pruche sont également dentées

adj. – Se dit d’une feuille dont la marge est incisée de petites dents.

latéralement, ceci s’observant plus aisément à la loupe.
Seule pruche indigène au Québec, elle est principalement observée au sud du Saint-Laurent (à l’exception de la Gaspésie), mais peut atteindre les Basses-Laurentides. Espèce abondante dans les provinces maritimes. Présente sur des sols variés, humides et frais. Très tolérante à l’ombre.
Espèce de conifère la moins boréale du Québec. La pruche du Canada est très tolérante à l’ombre, a une croissance lente et son bois est vraisemblablement le plus dur des bois des conifères de nos régions. Au cours des dernières années, son utilisation comme bois d’œuvre a nettement augmenté.
Se distingue du sapin baumier par la longueur de ses aiguilles, leur bout arrondi, leurs bords dentés et leur pétiole

n.m. – Partie rétrécie de la feuille qui relie le limbe à la tige.

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